« ANTSO, qui signifie APPEL en Malgache, était comme une évidence…
J’ai été bénie car j’ai pu avoir une éducation qui m’a permis d’acquérir des connaissances, une capacité de penser de manière critique, d’analyser et d’agir, mais malheureusement ce n’est pas le cas de beaucoup des miens à Madagascar. Je suis également convaincue qu’il n’y a pas de meilleur moyen de lutter contre la pauvreté qu’en donnant à chaque enfant une éducation de bonne qualité.
Le Père Pedro disait : « S’indigner, c’est la première étape. Après il faut s’insurger, c’est-à-dire passer à l’acte». C’est donc à mon tour de répondre à l’ANTSO à l’aide de ces enfants malgaches, de faire quelque chose pour cette terre de mes ancêtres. La pauvreté ne doit pas être une fatalité et je suis prête à donner de mon temps, de mon énergie et faire mon possible pour rassembler le plus de personnes partageant ces mêmes valeurs, afin de changer les choses, ne serait-ce qu’un peu… »